Jadis synonyme de croissance rapide par son statut de puissance émergente, l’Inde tend à se faire connaître pour une nouvelle force de frappe… Paradoxalement plus lente. Bienvenue dans la sphère de la low-tech !
Cette forme de basse technologie, à l’inverse d’une vision plus productiviste, s’est en effet multipliée dans la région ces dernières décennies et on peut désormais rencontrer ces solutions techniques dans de nombreux villages des campagnes indiennes les plus isolées. Des panneaux solaires fixés sur les toits des maisons pour la plupart, mais aussi des purificateurs et des pompes à eau solaires ou encore de lampes nomades.
Imposées par la société civile dans une logique de facilitation d’usage, de réparation et de bat coût, ces innovations locales ont pour objectif de répondre rapidement et facilement à des besoins essentiels de la population locale, avec une faible consommation énergétique pour l’environnement. Et le mieux, c’est qu’elles fonctionnent.
Encore peu encouragée par le gouvernement indien, la low-tech peine à s’exporter en dehors du pays. Cet outil d’influence aurait pourtant de quoi s’intégrer pleinement au soft power de l’Inde… Notamment auprès de nos sociétés occidentales où popularité rime aujourd’hui avec sobriété. Et si nous aussi, on s’autorisait à ralentir ?